La photographie sportive est une catégorie à part entière, loin d’être à la portée de tous.
Les difficultés principales rencontrées sont les suivantes :
- Les sujets sont éloignés, il est impossible de répondre à un des plus importants critères de la réussitte d’une photo, être près de son sujet
- La luminausité est souvent imparfaite, voire mauvaise ou catastrophique en fonction de l’état de l’éclairage et de sa puissance
- L’influence néfaste d’arrière-plans trop souvent anarchiques et qui détournent l’attention du sujet principal.
- La prise de vue doit être faite à grande vitesse avec une ouverture réduite de façon à assurer la netteté du mouvement et à détacher le sujet du fond
N’hésitez pas à vous rendre dans les salles de sport de votre région, les gérants et les entraîneurs accepteront sans doute de vous laisser vous perfectionner sans déranger les athlètes. Pour les remercier de leur accueil, offrez leur quelques unes de vos meilleures images…
Le matériel
Dans ce cas précis, le matériel revêt une importance assez capitale :
- Un objectif de type zoom 70-200 mm permet en général de couvrir la majorité des événements sportifs
- L’ouverture maximale de l’objectif devrait atteindre au minimum 2,8
Les règlages
L’appareil photo doit être en position Manuelle avec la vitesse établie au 1/800è de seconde, l’ouverture du diaphragme doit rendre l’arrière-plan flou (2.8 ou 3.2 si l’optique le permet).
L’exposition dépendra donc uniquement de la sensibilité règlée sur la lumière ambiante. Tout calcul de l’exposition en mode automatique est déconseillé car influencé par les différentes lumières qui polluent l’arrière-plan et qui pourraient influencer négativement le posemètre.
La mise au point est difficile car il faut s’adapter à un sujet en perpétuel mouvement. Si votre boitier le permet, utilisez le mode AF/C avec 11 points de référence (Nikon), sinon reportez-vous au mode d’emploi du boitier.
La prise de vue
Les salles de sport sont souvent encombrées de panneaux publicitaires de couleurs vives et éclairées de manière anachique. Choisissez donc un emplacement en fonction de ces deux critères tout en tenant compte que vous devez être plus ou moins face à l’action.
Ne quittez jamais l’oeilleton des yeux, vous devez être prêt à déclancher à tout moment.
N’hésitez pas à utiliser le mode rafale de votre boitier.
Les conséqences
- Plusieurs centaines de photos enregistrées
- Parmi lesquelles une grande quantité d’images floueq ou mal cadrées
- Du grain, si les conditions lumineuses vous obligent à travailler à pleine ouverture et à 6400 ISO
Ce que Lightroom Classic fait pour vous
Triez vos fichiers avant d’importer, ainsi vous n’encombrerez pas vos disques durs d’une quantité d’octets aussi inutiles qu’encombrants.
Appliquez d’abord les réglages globeaux suivants :
- Augmenter la netteté à 80 minimum
- Augmenter la luminance à 20 minimum
- Appliquer la correction automatique
Ensuite, plus de miracle, prenez la première image et après l’avoir recadrée de manière à redresser les verticales et à isoler le sujet, attaquez vous aux corrections plus précises et plus subjectives.
N’oubliez pas les options de masquage de Lightroom qui permettent de modifier aisément la luminosité, le flou et la contraste de l’arrière-plan et qui donnent principalement la possibilité de donner une ambiance particulière à votre image.
